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    Briatexte GuilleUn plan de restructuration touche l'entreprise Guille, spécialisée dans la fabrication de chaussettes, à Briatexte. 49 des 178 salariées ont reçu une lettre de licenciement.

    « On a des filles qui sont complètement perdues », témoigne une élue du Comité d'entreprise de Guille. C'est lundi 27 février que 49 des 178 salariées de l'entreprise familiale installée depuis trois générations à Briatexte ont reçu leur lettre de licenciement. Pour ces ouvrières du textile spécialisées dans la confection de chaussettes, leur univers professionnel se résume à la porte des ateliers de Guille. « La plupart ont toujours travaillé là. On n'a pas d'autres qualifications », souligne l'une de ces petites mains qui se souvient de la période où l'entreprise accueillait près de 400 salariés à la fin des années 90. Depuis, la crise de l'industrie textile est passée par là. Sans faire de bruit, la maison Guille a perduré, tant bien que mal. Mais en 2011, l'enseigne Carrefour, distributeur historique des productions de la maison, a mis fin au contrat qui la liait à Guille depuis de longues années. Un marché qui représentait 25 % de l'activité. Carrefour lui aurait préféré les marchés asiatiques ou du Maghreb, aux coûts de fabrication moins élevés.

    Mesure de sauvegarde

    Dans une situation financière déjà fragilisée, Olivier Guille a décidé de placer son entreprise sous mesure de sauvegarde en décembre dernier, pour une période de six mois. Dans le même temps, il a engagé un plan de restructuration portant sur 49 emplois.

    Le personnel est composé en grande majorité de femmes avec plus de 25 à 30 ans d'activité. Elles ont passé la cinquantaine. 22 salariées se sont portées volontaires pour être licenciées. Ou elles étaient proches de la retraite ou elles étaient porteuses d'un autre projet. Pour les autres, cela a été la douche froide. « Certaines culpabilisent et se demandent pourquoi c'est tombé sur elles », cite une élue du CE. Des élues qui souhaitent que le personnel licencié bénéficie d'une cellule de reclassement.

    Malgré cette restructuration, quel est l'avenir de cette entreprise qui est l'une des plus importantes de tout le bassin graulhétois ?

    Outre le secteur de la grande distribution, pour lequel elle fabrique des chaussettes, Guille est spécialisée dans les bas de contention pour les laboratoires Fabre. Elle réalise également des chaussettes pour de nombreux clubs de rugby (Castres, Albi, Perpignan…) et d'autres clubs sportifs.

    La semaine prochaine, le préfet doit se rendre à la mairie de Briatexte pour rencontrer les salariées. Bernard Baccabe, le maire de Briatexte, est particulièrement préoccupé par la situation de l'entreprise. Il a eu de nombreux échanges téléphoniques avec le représentant de l'État ainsi qu'avec Thierry Carcenac, le président du conseil général qui suit aussi le dossier.

    Contacté à plusieurs reprises, Olivier Guille était à chaque fois indisponible.


    (Source : d'après photo et article publiés le 3 mars 2012 sur ladepeche.fr)

     


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    Lors du dernier conseil municipal, il a été procédé à la révision des tarifs et conditions de location de la salle des fêtes, en définissant trois catégories d'usager. La première réunit les associations locales ; la deuxième, les habitants de la commune ; la troisième, les associations cantonales de bienfaisance, les groupements et amicales, qui dépendent d'administrations ou de comités d'entreprise.

    Briatexte - salle des fêtes

    « Nous ne cédons pas l'espace culture et loisirs aux usagers ne résidant pas sur la commune, exceptés ceux mentionnés dans la catégorie 3 », explique le maire Bernard Bacabe. La catégorie 1 bénéficie d'une location gratuite jusqu'à trois utilisations par an et devra débourser 100 euros la journée et 150 euros le week-end en cas de dépassement. La catégorie 2 devra payer 250 euros ; la catégorie 3, 350 euros ou bénéficiera d'une gratuité si l'initiative émane de la commune. L'âge d'Or, les accordéonistes, le club de judo et l'association Familles Rurales, qui utilisent régulièrement la salle, devront en priorité utiliser la « petite salle » et ne paieront pas de frais d'utilisation. Ils rentreront dans les conditions de la catégorie 1 en cas d'organisation de lotos, repas ou bals.


    (Source : d'après photo et article publiés le 3 mars 2012 sur ladepeche.fr)

     


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