• Graulhet


    Gros émoi dimanche 16 septembre, vers 11 heures, sur la place principale de Graulhet, à l'heure du marché. Un groupe d'écologistes s'aperçoit qu'au fil de l'eau le Dadou charrie, en surface, des plaques d'hydrocarbure. L'alerte est immédiatement donnée à la brigade de gendarmerie autonome et à la caserne de sapeurs-pompiers. En tout, 10 militaires et 15 sapeurs-pompiers sont mobilisés pour combattre la pollution et pour trouver les origines de celle-ci. Les sapeurs-pompiers mettront notamment en place un barrage flottant pour endiguer les très nombreuses galettes noires qui flottent au gré du courant. Un travail minutieux qui permettra dans un premier temps de circonscrire la pollution. Dans un deuxième temps, les galettes de pétrole ont été retirées des eaux du Dadou. Fort heureusement, aucun poisson n'a souffert de cette pollution qui semblait n'être qu'en surface. Les gendarmes de Graulhet, quant à eux, ont mené l'enquête.

    Une cuve percée

    Des riverains ont signalé que des personnes faisaient des travaux dans une ancienne mégisserie désaffectée, située dans le quartier Saint-Pierre. Arrivées rapidement sur les lieux, les forces de l'ordre ont constaté la fuite d'un très grande citerne rouillée. Le gasoil coulait dans le Dadou. Quelle quantité de liquide s'est échappée de cette cuve ? Selon les premières estimations, 200 litres environ de pétrole auraient rejoint le cours d'eau. Les individus qui étaient sur le site de la mégisserie ont été entendus par les gendarmes en début d'après-midi. Les services de la ville se sont mobilisés : « Tout le monde, sapeurs-pompiers et gendarmes, a fait le maximum pour éviter une propagation de cette pollution », indique Claude Fita, maire de Graulhet. Depuis son élection, Claude Fita a fait une priorité de la dépollution des anciennes mégisseries et de leur réhabilitation.

    « Malheureusement, ce qui vient de se produire aujourd'hui me conforte dans notre volonté de continuer à faire disparaître les friches industrielles », indique le premier magistrat.

    La même citerne a encore fait parler d'elle ce mardi. Il semble que les personnes qui effectuent des travaux sur ce site aient cru bien faire en déplaçant la cuve. Mais celle-ci fuyant, leur manœuvre a entraîné un nouveau déversement d'hydrocarbures sur les berges du Dadou « sans que le cours d'eau ne soit affecté pour l'instant », précisait hier soir la préfecture du Tarn.

    Quoi qu'il en soit, cette nouvelle pollution a mobilisé hier après-midi à 15 heures sapeurs-pompiers, gendarmerie et agents de l'Onema (office national de l'eau et des milieux aquatiques). Leur intervention a consisté à obturer la cuve, nettoyer les berges et renforcer le barrage flottant mis en place dimanche. Quelques dizaines de litres seulement auraient fui cette fois alors que, dimanche, ce sont près de 200 litres de pétrole qui s'étaient déversés dans le Dadou.

    Réaction du maire de Graulhet

    Claude Fita confirme : « Cette fuite n'est que la suite de ce que j'avais constaté dimanche matin sur le Dadou. C'est au niveau de la même usine, de la même cuve. Je peux vous assurer que cela ne représente aucun danger pour les riverains ni pour la faune. Les pompiers ont installé des barrages flottants qui fonctionnent bien. La situation est maîtrisée. La pollution est notre préoccupation constante et nous veillons à traiter ce risque dans les friches industrielles, qu'elles soient propriétés publiques ou privées ».


    (Source : d'après les articles publiés les 17 et 19 septembre 2012 sur ladepeche.fr)

     


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  • Briatexte


    Briatexte - Rentrée sous tension (12 septembre 2012)Mardi 11 septembre 2012, les parents d'élèves ont occupé l'école Jean-Louis Etienne. Ils ont ainsi manifesté leur mécontentement face à la non réouverture d'une classe pourtant annoncée.

    « L'inspection académique avait accepté la réouverture, l'enseignante avait même été prévenue » souligne une professeur de l'école. Il semblerait que ce soit du côté du CDEN (conseil départemental de l'éducation nationale) qu'il y ait finalement eu un arbitrage en défaveur de Briatexte. « Notre colère est d'autant plus grande que nous apprenions l'ouverture d'une troisième classe dans une petite école du Tarn comptant seulement 48 élèves, portant son effectif à 16 élèves par classe » fustige une maman.

    A Briatexte, on compte 7 enseignants pour 192 élèves, soit plus de 27 enfants par classe. Tous les niveaux seront affectés par la restructuration imposée par l'absence de réouverture, donnant lieu à un petit jeu de chaises musicales pour arriver à caser tout le monde. « Il faut aussi rappeler que dans le RPI Briatexte - Saint Gauzens - Puybegon, nous sommes en zone ECLAIR » souligne Bernard Bacabe, maire du village, qui s'étonne lui aussi de la disparition de ce poste d'enseignant après le comptage de la rentrée. Pour faire entendre sa voix, comme celle des parents et des enseignants, l'élu a sollicité un rendez-vous avec les autorités compétentes pour obtenir des explications et défendre l'école de Briatexte.


    (Source : d'après l'article publié le 12 septembre 2012 sur ladepeche.fr)

     


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