• Tarn

     

    Comme c'est le cas depuis trois étés déjà, de plus en plus de Tarnais ont la désagréable surprise de constater que des frelons asiatiques ont fait leur nid dans leur jardin. On en signale à Carmaux, à Garrigues et un peu partout dans le département.

    Alerte aux frelons (août 2011)
    (photo wikipedia sous licence GFDL by BlueGinkgo)

    Ce fut tout dernièrement le cas au hameau des Salvages, commune de Burlats : un nid imposant s'était juché au sommet d'un chêne. Des dizaines de frelons de couleur orangée rayée de brun virevoltaient à longueur de journée autour des maisons riveraines. Le propriétaire des lieux a sollicité une entreprise du Tarn spécialisée, qui s'est mise rapidement à pied d'œuvre. Car avec ces insectes, plus gros que leur homologue européen, mieux vaut ne pas tarder à faire appel à des professionnels : il est en effet vivement déconseillé de procéder soi-même à ces enlèvements, les piqûres pouvant avoir de graves conséquences.

    Grosse guêpe de Chine

    « Avec ce frelon asiatique, nous n'arrêtons pas, indique le gérant de la société. Dernièrement, nous étions à Carmaux. Le nid était installé à 36 mètres dans un platane. Nous en sommes à plus de 50 interventions sur le Tarn. Notre activité, cette année, est donc en nette progression. Toute la vallée du Tarn est touchée, partout où il y a des rivières et des ruisseaux. »

    L'un des problèmes avec la prolifération de cette grosse guêpe (Vespa velutina) venue de Chine en 2004 - vraisemblablement via un producteur de bonsaï installé dans le Lot-et-Garonne -, c'est qu'elle est un féroce prédateur de nos abeilles ! « Elles sont remontées par la Garonne, précise son collaborateur. Et ce n'est sans doute pas fini, car les nids arrivent à maturité fin octobre. Les colonies comptent alors plus de 5 000 individus. Celui-ci doit bien compter plus de 3 000 frelons, le nid faisant plus de 50 cm de diamètre. Un nid où doivent se trouver plusieurs femelles… prêtes à pondre pour la plupart l'an prochain. »

    Eh oui, c'est l'une des particularités des frelons : la polygamie, qu'il paie de sa mort à l'automne finissant. Autre particularité : il a la capacité de reconstruire un nid si l'on détruit le sien. Et n'a aucun prédateur naturel en Europe...

    « Ces cloches de cellulose sont faites de cinq à six galettes l'une sur l'autre, remplies de nids et des couvains de larves, ajoute le gérant. Nous sommes agréés pour la destruction des nids via une charte de qualité. Nous utilisons de la permethrine, inoffensive pour tous les animaux à sang chaud. La molécule leur détruit le système nerveux. Ce produit agit par contact. Les frelons se touchent les pattes pour se reconnaître ; ils se contaminent. On asperge le produit à distance sur et dans le nid. Les mésanges finiront le travail en mangeant les larves qui auraient survécu. »

    Un conseil, si vous découvrez un nid dans un arbre : ne sciez jamais la branche avec l'intention de la brûler et ne tirez jamais sur le nid ! Adressez-vous à votre mairie, qui vous donnera les indications utiles et vous orientera vers les professionnels de votre région.

    A titre d'exemple, le coût de l'intervention de la société carmausine s'élève à 110 € (TVA à 19,6%… ramenée à 5,5 % si l'intervention se fait sur une maison de plus de deux ans).

    117 € le nid

    Lorsque les sapeurs-pomiers acceptent d'intervenir (selon les départements et dans des cas particuliers nécessitant la grande échelle), la destruction d'un nid de guêpes ou de frelons est facturée 117€. L'intervention, qui n'est pas traitée dans l'urgence, s'effectue en général en fin de journée pour plus d'efficacité. Mais le plus souvent, les pompiers renvoient vers des sociétés privées agréées par la direction régionale des arbres et forêts, dont les tarifs peuvent dépasser les 500 euros en cas de recours à une nacelle.

    Alerte aux frelons (août 2011)
    (Photo DDM)

    Les conseils de la mairie de Lisle-sur-Tarn

    Que faut-il faire ?...

    -> REPERER les nids : de grande taille (environ 1 m de haut pour 80 cm de circonférence), ils sont généralement accrochés à une hauteur conséquente (à plus de 12m) mais le frelon asiatique peut également nidifier dans un bâtiment ouvert ou un creux de muraille.
    Le repérage des nids est plus aisé au printemps lorsque les arbres sont dépourvus de feuillage.


    -> INFORMER les Services Municipaux de leur localisation.

    La Mairie
    adressera au propriétaire du lieu d'implantation du nid un courrier informatif sur les caractéristiques du frelon asiatique et sa dangerosité.

    Le propriétaire
    garde le droit de faire détruire ou non le nid de frelons par l'entreprise spécialisée de son choix qu'il devra rétribuer.

    Ce qu'il faut savoir aussi...

    ->  L'action se déroule en deux temps : destruction de la colonie puis destruction du nid pour l'élimination des larves et des produits insecticides utilisés. 

    ->  La destruction des nids au fusil est fortement déconseillée car elle n'entraîne pas la destruction complète de la colonie, laquelle prolifère très rapidement ailleurs.
    Elle peut déclencher une réaction de défense groupée des frelons et s'avérer très dangereuse pour les personnes se trouvant à proximité.

    ->  Idéalement, la destruction des nids repérés au printemps doit se faire avant les premières gelées car les nids sont désertés par les reines reproductrices en hiver.

    A l'origine d'accidents de la route.

    Les frelons suscitent une telle panique chez certains d'entre nous qu'ils se retrouvent à l'origine d'accidents de la route. Ainsi, deux accidents insolites et spectaculaires ont eu lieu ce lundi 22 août 2011 dans le Tarn-et-Garonne : un cyclomoteur qui plonge dans un ravin de 15 mètres de profondeur et un conducteur qui perd le contrôle de son fourgon et percute un poteau électrique à cause d'un frelon introduit dans l'habitacle...

    Première piqûre mortelle

    Mais ce n'est rien comparé à ce qui s'est produit samedi 20 août, vers 23 heures, à Lherm dans la banlieue de Muret : un homme de 38 ans, piqué à la main par un frelon alors qu'il faisait un barbecue dans son jardin, est décédé quelques minutes plus tard (arrêt respiratoire ou choc allergique). C'est la première victime d'un frelon asiatique dans la région (le 3e en France cette année).

    « Lorsque l'on est victime d'une piqûre de guêpe, d'abeille ou de frelon, il faut au plus vite approcher de la plaie une source de chaleur (le bout incandescent d'une cigarette) car le venin est thermolabile (il est détruit par la chaleur). On peut ensuite prendre des antihistaminiques (type Zyrtec ou Aerius) et aux premiers symptômes inquiétants, appeler le 15 », conseille un médecin de Colomiers.

    Pour rappel, 15 personnes en moyenne décèdent chaque année en France des suites d'une piqûre de guêpe, d'abeille ou de frelon.

    A Toulouse

    A Toulouse, les attaques de frelons se sont répétées ces derniers mois. Ainsi, les habitués du Jardin des Plantes ont récemment découvert une petite pancarte « Attention nid de frelons asiatiques » près des jeux pour enfants. Le périmètre avait été sécurisé à l'aide de rubans rouge et blanc. D'après la mairie, une société spécialisée est intervenue sur place durant la nuit de vendredi 2 à samedi 3 septembre pour pulvériser l'essaim, perché à plus de 6 mètres, tout en haut d'un arbre du jardin du Muséum d'histoire naturelle. Le nid sera enlevé cette semaine par le service des espaces verts. C'est la deuxième fois de l'été qu'un nid de frelons est repéré dans le plus grand parc de Toulouse. Début juillet, des jardiniers et une promeneuse avaient été piqués près de la passerelle du Jardin des plantes, qui avait été fermée plusieurs jours. Début septembre, c'est le groupe scolaire Olympe-de-Gouges à Toulouse qui est menacé par des frelons asiatiques qui « tournent autour de l'école et viennent butiner les vitres », d'après la directrice.

    « Les services ont été appelés 72 fois depuis le mois de mai pour des frelons asiatiques, indique la mairie de Toulouse. 25 nids ont été traités sur le domaine public, et 47 chez des privés, à leur charge. Ce type d'intervention est facturé entre 119,60 € et 538,20 € s'il faut une nacelle.

    Depuis que les pompiers n'ont plus mission d'intervenir pour les invasions de guêpes, les particuliers sont très désemparés face à ces nids qui peuvent atteindre la taille d'un gros ballon et font leur apparition quasiment du jour au lendemain.

    Un piège à frelons révolutionnaire

    Abat-guêpeApiculteur à ses heures perdues, un retraité s'est intéressé aux accidents occasionnés par les piqûres des hyménoptères (guêpes et frelons).

    « J'ai remarqué d'emblée que, souvent, l'insecte têtu qui s'invite à table, à un pique-nique, dans la maison éclairée le soir ne devient un danger que par suite de l'affolement dont on fait parfois preuve à cette occasion. Pour le cas de Lherm, la victime a voulu se débarrasser de l'insecte en agitant un torchon. Il ne faut pas affoler la bête » recommande Francis Ithurburu.

    À partir de ce constat, l'idée lui est venue de s'inspirer de ce que font certains reptiles et batraciens pour capturer leurs proies avec leur langue engluée. Le retraité a donc mis au point une baguette collante à son extrémité, baptisée non sans une pointe d'humour « l'abat-guêpe magique » ; magique car la façon dont on se protège et se débarrasse des insectes indésirables est déconcertante de facilité. « Fini l'excitation, les cris, les coups de torchon, casquettes ou autres tapettes à mouche » plaide l'inventeur de cet ingénieux procédé. Il a reçu le soutien du PDG de PCE (Plastique et Composites Engineering), une entreprise de Vierzon spécialisée dans la fabrication de pièces plastiques. Depuis la semaine dernière, l'abât-guêpe est fabriqué puis commercialisé.

    « D'une conception technique simple, le faible coût de cet appareil devrait permettre une mise sur le marché à un prix incitant la dotation de tous les ménages, restaurants magasins d'alimentation » explique le responsable de l'entreprise. Non toxique, anallergique, inodore, incolore, la partie active du dispositif présente des qualités très écologiques et évite l'usage excessif des bombes insecticides. « La présentation théorique du dispositif a pu engendrer un certain scepticisme amusé. En revanche, la démonstration pratique de son efficacité a suscité l'enthousiasme, chacun souhaitant immédiatement se le procurer » conclut Françis Ithurburu.


    Démonstration de l'abat-guêpe sur youtube.com

     

    (Sources : d'après les articles publiés les 23, 25 août, 3 et 4 septembre 2011 sur ladepeche.fr et le site de la mairie de Lisle-sur-Tarn.)

     


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  • Sud-Ouest

     

    Retour en chiffres sur l'épisode caniculaire de 4 jours qui a sévi dans le Sud-Ouest.

    Ville19 août
    2011
    20 août
    2011
    21 août
    2011
    Agen (Lot-et-G., 47)  NC 39,9°C 38,8°C
    Albi (Tarn, 81)
    34,2°C
    39,9°C
    39°C
    Auch (Gers, 32)  NC 40,3°C 39,2°C
    Gaillac (Tarn, 81)  NC 40,7°C NC
    Lavaur (Tarn, 81)  NC 40,3°C  NC
    Montauban (82) 33,4°C 40,4°C 38,3°C
    Toulouse-Blagnac (31) 33,8°C 39,5°C 37,5°C

     

    A titre de comparaison, voici les températures remarquables relevées au cours d'un mois d'août :

    Ville26 août
    2010
    T° minT° max
    Albi (81)
    40,3°C
    4,9°C (30/08/1986) 41,4°C (12/08/2003)
    Montauban (82) 41,1°C 3°C (19/08/1888) 41,8°C (04/08/2003)
    Toulouse-Blagnac (31) 40°C 5,5°C (26/08/1983)
    44°C (08/08/1923)

     

    (Source : meteofrance.com)

     


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  • Sud-Ouest

     

    Météo France ne s'était donc pas trompé : après avoir joué avec les nerfs des vacanciers, l'été est bel et bien là dans le Sud-Ouest, et de la façon la plus brûlante qui soit !

    Canicule carte météo France 2011
    Cliquer sur la carte pour l'agrandir

     

    LE WEEK-END LE PLUS CHAUD DE L'ANNEE ?

    Vendredi 19 août, les températures ont souvent atteint 30 à 35 degrés sur les  5 départements de la région placés en vigilance Orange (il est effectivement question de canicule dès lors que la température excède 35° pendant trois jours consécutifs et qu'elle ne descend pas en-dessous de 20° la nuit).

    Dans la nuit de vendredi à samedi, les températures minimales relevées atteignaient 19 degrés à Agen et Toulouse Blagnac, 18 à Auch, 20 degrés à Albi et Montauban.

    Samedi 20 août, les températures ont dépassé les 30 degrés dès midi et ,à 15h, on relevait 39 à Albi, 38 à Auch, Toulouse et Montauban, 37 à Agen. Au plus fort de la canicule, le thermomètre est monté jusqu'à 41° dans la région de Montauban.

    En fin de journée, la chaleur s'est atténuée très lentement avec la nuit, mais le rafraichissement est resté très relatif avec des températures minimales comprises entre 21 et 25 degrés en fin de nuit (23 degrés à Albi et à Auch, 24 à Toulouse et Montauban, et 25 à Agen, relevés à 5h du matin).

    Ce dimanche 21 août, l'après-midi s'annonce de nouveau caniculaire avec des températures maximales proches de celles d'hier, quoique légèrement inférieures, comprises entre 35 et 38 degrés à 15h.

    C'est à Albi qu'il a finalement fait le plus chaud avec un mercure à 38,3° en journée. Dans le Gers également, la température a dépassé les 38° (38,2°) à Auch. 37,5° à Montauban, 36,9° à Agen et à Cahors, 36,8° à Toulouse, 35,1° à Saint-Girons.

    Dans la nuit de dimanche à lundi, les températures minimales ont été du même ordre que celles de la nuit précédente, comprises entre 20 et 23 degrés (20 degrés relevés à 5h à Auch, 21 à Albi, 22 à Toulouse, 23 à Montauban et Agen).

    Une légère baisse des températures maximales est attendue lundi après-midi, mais le thermomètre devrait se maintenir aux environs de 32 à 35 degrés sur le Gers, et 34 à 37 sur les autres départements.

    La baisse des températures devrait être plus sensible dès la nuit prochaine mais on dépassera encore localement les 30 degrés mardi 23 août.

    PAS DE RECORDS DE CHALEUR

    Malgré l'intensité de cet épisode caniculaire, conséquence d'une remontée d'air chaud de l'Afrique via l'Andalousie, aucun record de température ne devrait être battu. La canicule de ce week-end n 'est pas comparable à celle de l'été 2003 qui aura été exceptionnelle par sa durée (deux semaines, entre le 1er et le 15 août), son intensité et son extension géographique.

    En effet, l'été 2003 a été le plus chaud jamais observé depuis 1950. À Montauban, le 4 août 2003, le mercure avait par exemple atteint 41,8° contre 40,1° samedi 20 août 2011. En outre, la présente canicule ne concerne que la moitié sud du pays, là où elle avait touché la France entière ainsi que l'Europe en 2003.

    Pour autant, Météo France met en garde la population contre les risques de déshydratation, notamment pour les personnes âgées ou malades, les sportifs, les enfants ou les personnes travaillant à l'extérieur. Nous complétons la liste en rappelant la nécessité de bien hydrater également tous vos animaux de compagnie !

    Piscines, fontaines et points d'eau, glaciers et autres lieux climatisés sont ainsi pris d'assaut, depuis 2 jours, par des habitants et des touristes quelque peu déboussolés par cette vague de chaleur étouffante.

    PLAN CANICULE

    Dans le cadre du Plan canicule mis en place dans le département du Tarn, un registre de vigilance sociale est à la disposition des personnes vulnérables (personnes âgées ou handicapées esseulées). Inscription possible par téléphone, au 05 63 33 35 18.

    Ce registre a pour but de favoriser les interventions ciblées des services sociaux et sanitaires auprès de ces personnes en cas de déclenchement de l’alerte canicule.

    Les particuliers qui le souhaitent peuvent également recourir au numéro vert « canicule info service » : 0 800 06 66 66, du lundi au samedi, de 8 heures à 20 heures (appel gratuit).

    Des recommandations sur la conduite à tenir en cas de fortes chaleurs, en particulier vis-à-vis des personnes âgées et des enfants en bas âge, y sont disponibles.

    En cas d’urgence, les trois numéros suivants peuvent être utilisés :

    • 15 Samu
    • 18 Pompiers
    • 112 Numéro d’urgence unique européen

    Plus d'informations sur le site sante.gouv.fr et sur le site de l'Institut de Veille Sanitaire.

     

    (Source : d'après le bulletin émis le 20 août 2011 sur meteofrance.com, l'article publié le 21 août sur ladepeche.fr et l'article publié le 20 août sur lislesurtarn.info).

     


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  • Gaillacois

     

    Alors que la 32ème édition de la Fête des vins de Gaillac a attiré début août 2011 quelque 17 000 visiteurs, dont de nombreux touristes français et étrangers malgré les caprices du temps (une bonne pluie le samedi 6 août au soir), les vignerons gaillacois pensent déjà aux vendanges.

    Il faut dire que celles-ci sont annoncées avec trois semaines d'avance sur le calendrier habituel !

    Vendanges : 20 jours d'avance (août 2011)
    (photo wikipedia sous licence GFDL by Pancrat)

    La plupart des vignerons s'accordent en effet à dire que, cette année, les vendanges de Gaillac commenceront entre le 20 et 25 août (au lieu du 10 septembre en temps normal) et dureront jusqu'à mi-septembre, en fonction des spécificités locales.  Pour autant, ce calendrier ne correspond pas à un record, le temps frais et humide de juillet ayant un peu ralenti le mûrissement du raisin qui s'annonçait particulièrement précoce.

    Qualité et quantité devraient néanmoins être au rendez-vous : 2011 sera un bon millésime, nous assurent les principaux intéressés. Peut-être même exceptionnel...

    Le Gaillac n'est pas un cas isolé en France : la majorité des vignobles vont vendanger avec plusieurs semaines d'avance après un printemps exceptionnellement sec suivi par d'abondantes précipitations. Premier à avoir ouvert le bal, cette année : le Roussillon, à Rivesaltes, dans les Pyrénées-Orientales, vendredi 4 août dernier.

     

    (Sources : d'après les articles publiés les 7 et 8 août 2011 sur gaillacinfo.fr et lefigaro.fr.)

     

    Complément du 29 août 2011

    La récolte 2011 se présente sous les meilleurs auspices dans le Tarn. La météo capricieuse a finalement été bénéfique au vignoble et, malgré une légère avance, le calendrier a retrouvé un soupçon de normalité. Les vendanges ont commencé pour les cépages précoces.

    L'expérience conduit à la prudence. Les vignerons tarnais attendent d'avoir la récolte en cave pour évaluer le millésime. « Un optimisme raisonné », modère le directeur des caves de Técou et de Rabastens.

    Les pluies, qui ont fait du tort aux campings, ont fait du bien à la vigne qui frisait le stress hydrique, avec la longue sécheresse et les températures caniculaires. Les nuits fraîches, propices au développement aromatique des blancs, et la nouvelle donne météorologique ont rééquilibré le calendrier. « On avait trois semaines d'avance. On se demandait comment gérer ces apports précoces. L'équipe était prête et sur le pont dès le 16 août ». Au final, cette avance s'est partiellement résorbée à une à deux semaines dans le vignoble de Gaillac.

    Semaine 35, les domaines de Sarrabelle, du château de Saurs, du château de Termes, de la Croix-des- marchands s’apprêtent ainsi à vendanger à la main la récolte du gamay qui va servir pour la production du fameux gaillac primeur, dont la date de commercialisation est fixée au 3ème jeudi du mois de novembre. Ces domaines font encore appel aux travailleurs manuels. C’est ainsi qu'à la coopérative de Técou, malgré la très forte poussée de la mécanisation, 5% de la récolte est assurée manuellement.

    (Sources : d'après les articles publiés le 29 août 2011 sur ladepeche.fr et sur gaillacinfo.fr)

     


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  • Sud-Ouest

     

    Ce jeudi 18 août 2011, Météo France émet un bulletin d'alerte en prévision des fortes chaleurs à venir dans le Sud de la France.

    Canicule

     

    "Après une légère baisse ce jeudi, les températures repartent à la hausse sur la moitié sud dès vendredi.

    Vendredi après-midi, les températures s'échelonnent le plus souvent entre 30 et 35 degrés. Samedi après-midi, les températures progressent de quelques degrés, atteignant localement 40 degrés dans le Sud-Ouest.

    Dimanche, des maximales de 35 à 40°C sont prévues du Sud-Ouest à la vallée du Rhône, valeurs proches des records pour cette période de l'année. Les nuits de samedi à dimanche et surtout de dimanche à lundi seront parfois étouffantes avec des minimales voisines ou supérieures à 20 degrés, notamment dans les grandes villes.

    Lundi après-midi, les températures amorceront une baisse mais resteront élevées pour la saison, de 30 à 35 degrés. Sur la moitié nord, le coup de chaleur sera plus bref et beaucoup moins intense que dans le sud."

     

    Vendredi 19 août, à 16h40, Météo France précise son bulletin d'alerte pour le Sud-Ouest, en plaçant 5 départements de la région (Tarn, Tarn-et-Garonne, Haute-Garonne, Lot-et-Garonne et le Gers) en vigilance orange :

    "Episode très chaud, nettement moins grave qu'en 2003, mais nécessitant des précautions adaptées.

    Suite à la situation orageuse d'hier, à l'écart maintenant de toute perturbation, de l'air très chaud commence à envahir la région de Midi Pyrénées, ramené par des vents de sud-est.
    A 15h30 (le vendredi 19 août), on relevait par exemple 33 degrés à Toulouse et à Castres, 32 à Albi et Millau.

    Entretenu par des vents durablement orientés au sud-est, l'air va encore se réchauffer pour atteindre samedi et dimanche après-midi des valeurs maximales très supérieures aux normales de saison, jusqu'à 39 voire 40 degrés localement sur les départements pré-cités. La nuit, ces températures resteront nettement au dessus de 20 degrés, jusqu'à lundi matin.

    De telles valeurs, et leur persistance au cours des 3 prochains jours, prévues avec une forte probabilité, justifient le passage au niveau d'alerte Orange sur ces départements.

    A partir de lundi, la baisse prévue de ces températures (bien que restant encore un peu supérieures aux normales de saison) devrait permettre alors la levée de l'alerte."

     

    Pour mémoire, la vigilance orange est mise en place lorsqu'un département connaît trois jours consécutifs de fortes chaleurs dépassant les 35°C, et pas moins de 21°C la nuit.

    Déjà, mercredi 17 août, le thermomètre s'est affolé dans la région : 34,9 °C relevés à Toulouse ce jour-là par Météo France. Si les records historiques de l'année 2003 ne sont pas atteints (38,9 °C), cette vague de chaleur, conséquence d'une remontée d'air chaud de l'Afrique via l'Andalousie, ne passe pas inaperçue et tranche avec un mois de juillet plutôt maussade. A Toulouse, le pic de chaleur est prévu pour samedi et dimanche, aux alentours de 39 °C.

    Pour rappel, la Ville rose a détenu pendant quatre-vingts années le record de chaleur hexagonal, sous abri (il datait du 8 août 1923, relevé dans le quartier de Saint-Simon), fixé alors à 44°C. La canicule de 2003 et une poussée du soleil gardois ont détrôné la Cité des violettes pour un dixième de degré : les villages de Saint-Christophe-les-Alès et de Conquayrac détiennent ex æquo le record absolu, à 44,1°C, depuis le 12 août 2003.

    En raison de cet épisode "caniculaire", Météo France met en garde la population contre les risques de déshydratation, notamment pour les personnes âgées ou malades, les sportifs, les enfants ou les personnes travaillant à l'extérieur. Nous complétons la liste en rappelant la nécessité de bien hydrater également tous vos animaux de compagnie !

     

    (Source : d'après les bulletins émis les 18 et 19 août 2011 sur meteofrance.com et l'article publié le 18 août sur ladepeche.fr.)

     


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