• Tarn

     

    Une véritable tragédie a endeuillé une famille de Sérénac (près d'Albi) ce lundi 29 août vers 11h30.

    Pisicne

    Un petit garçon âgé de 2 ans a chuté dans la piscine familiale en cours de construction, après avoir échappé à la surveillance de sa maman. Toutes les tentatives de réanimation sur l'enfant sont restées vaines. Transporté de toute urgence par le Samu jusqu'au centre hospitalier d'Albi, Il est décédé après son arrivée à l'hôpital.

    À l'instant où le drame s'est produit, la maman était seule avec l'enfant et sa toute jeune sœur. Le petit garçon serait sorti de la maison par une baie vitrée alors que sa mère s'occupait du bébé de six mois. Le couple venait d'entamer la construction d'une piscine enterrée d'une profondeur de 1,40 m. Le chantier n'étant pas terminé, les barrières de protection n'étaient pas encore posées et la piscine était à moitié remplie. Il a suffi de quelques secondes pour que la tragédie se déroule. Les gendarmes de la brigade de Valdériès sont saisis de l'enquête sur cet accident domestique.

    En juin dernier, à Rabastens, un enfant de 19 mois s'était également noyé dans une piscine. Il s'agissait alors d'une petite structure avec des boudins gonflables.

    La noyade est la première cause de mortalité chez l'enfant. Selon la Croix Rouge, une centaine d'enfants meurent noyés chaque année, essentiellement l'été et à la maison.

     

    (Source : d'après l'article publié le 30 août 2011 sur ladepeche.fr.)

     


    votre commentaire
  • Graulhet

     

    La ville de Graulhet s'apprête à lancer de vastes travaux sur le site de la "Plaine de Millet", comprenant la création d'un cinéma, d'une crèche familiale, d'une passerelle piétonne reliant les deux berges du Dadou et dont la flèche culminera à 28 mètres de hauteur, et d'un aménagement paysager, le tout sur un site d'environ 5,5 ha.

    Graulhet, plaine de Millet (août 2011)
    (photo DDM)

    Côté calendrier, les études d'avant projet ont été approuvées par la municipalité et la communauté de communes Tarn et Dadou en juin, les retours des appels d'offres lancés en juillet sont attendus avant le 20 septembre et le lancement des travaux est prévu le 18 novembre pour une durée de 18 mois.

    Le montant des travaux s'élève aujourd'hui à 7,5 millions d'euros. Leur financement est assuré par la communauté des communes Tarn et Dadou, la ville de Graulhet et le Conseil régional de Midi-Pyrénées.

    Ce projet s'inscrit dans un programme de redynamisation du bassin graulhétois et de traitement des friches industrielles.

     

    (Sources : d'après photo et article publiés le 26 août 2011 sur ladepeche.fr.)

     


    votre commentaire
  • Tarn

     

    Maxime Cppain,  vice-champion du monde de karatéUn Tarnais vice-champion du monde WJKA de karaté !

    Maxime Coppin a remporté la médaille d’argent aux derniers mondiaux, le 14 août 2011 à Wevelgem en Belgique.
    Et encore : ce petit gabarit d'1m66 et 51 kg ne s'est incliné que de peu en finale face à un colosse hollandais d'1m90 et 75 kg ! Un exploit qui doit rendre fiers tous les Tarnais... même si la discipline reste peu médiatisée (1000 licenciés dans le Tarn). 

    L’été 2011 n’a pas été de tout repos pour Maxime, sociétaire du club karaté de la MJC de Rabastens et Couffouleux, qui a passé quinze jours de préparation intensive avec le responsable du club.

    Une préparation axée sur le mental, sur la stratégie de combat, les balayages et les saisies. Et complétée par un stage au centre sportif de Bugeat (Corrèze), organisé par la Fédération Française de karaté en compagnie des membres de l’équipe de France.

    Un préparation qui a manifestement payé car Maxime décroche la médaille d’argent au championnat du monde de karaté WJKA et porte haut les couleurs du Tarn.

    Les championnats du monde WJKA, une des plus vielles fédérations de karaté, se pratiquent dans l’esprit originel où les points sont jugés sur l’efficacité et non pas sur la simple touche ; un point n’est comptabilisé uniquement que si les juges estiment qu’il peut mettre hors d’état de nuire l’adversaire. Ils se déroulent en toute catégorie de poids, pieds nus sans protège tibia et avec juste de petites mitaines aux poings.

    Après avoir obtenu sa ceinture noire à 14 ans, avec les honneurs du jury, Maxime Coppin enchaîne donc les victoires (il avait déjà remporté la coupe de France de karaté combiné kata et combat, tous styles confondus) et affiche un palmarès étonnant : treize médailles, dont neuf en or, en une seule saison ! Pour l’heure, Maxime et sa camarade Aurélie Grandin, 4 fois championne de France, préparent avec leur entraîneur l’Open international du Luxembourg et le championnat d’Europe WUKF qui aura lieu en Hongrie en octobre prochain.

    Gageons que le jeune sociétaire de la MJC n'a pas fini d'étonner son entourage.

     

    (Sources : d'après l'article publié le 24 août 2011 sur gaillacinfo.fr et les articles publiés le 21 avril et le 24 août 2011 sur ladepeche.fr, photo Lahouari Hamadi.)

     


    votre commentaire
  • Tarn

     

    L'Association Graulhétoise de Sauvegarde des Animaux (AGSA) fait partie des organisations locales qui réalisent des prouesses avec peu de moyens.

    Née en septembre 1999 suite à la fermeture du chenil de Nabeillou, cette association située à Graulhet a pour but premier d'éviter la maltraitance et l'abandon d'animaux quels qu'ils soient. Mais son plus gros souci, confirment Colette Aliev, 66 ans, présidente de l’AGSA et Elisabeth Siadous, trésorière, ce sont les chats.

    Lutte contre l'abandon des animaux (été 2011)
    (photo wikipedia by Sepple)

    Colette Aliev fait quotidiennement le tour des quartiers et des chats signalés abandonnés pour les nourrir. « Et là, souvent, il y a confusion. Certains riverains pensent qu'avec nos méthodes nous faisons proliférer les chats. Notre intervention vise à maîtriser leur multiplication.»

    Recrudescence des abandons

    « L’an passé, j’ai amené plus de 150 chatons à l’association castraise "Les chats dans la rue" et une cinquantaine de chats ont été conduits chez le vétérinaire pour être stérilisés et tatoués. Moi-même, j’ai une bonne trentaine de chats chez moi. Entre mes propres chats et ceux qui sont dans la rue, je nourris chaque jour près de 70 chats », confie Colette.

    Alimentation, stérilisation, soins... Ces interventions, qui se multiplient l'été en raison de la recrudescence des abandons à l'approche des vacances, ont un coût que l'association arrive à supporter bon an mal an. En organisant des vides greniers par exemple (traditionnellement en mai), pour sensibiliser la population à l’importance de la stérilisation des chats tout en récoltant les fonds nécessaires à leurs actions. Mais également grâce à l'aide de généreux donateurs, qui apportent leur soutien (dons financiers ou dons de vaisselle, bibelots et meubles qui seront vendus lors des vide-greniers), ou comme les pêcheurs graulhétois qui donnent régulièrement les poissons non consommables à l'association. Enfin, la municipalité de Graulhet accorde chaque année une subvention de 900 euros pour soutenir cette cause.

    « Les propriétaires ne pensent pas toujours à faire stériliser leurs compagnons. Et un jour, ils se retrouvent débordés par les portées et les abandonnent. Nous proposons aussi aux gens de nous appeler en cas de problème avec leur chat et nous invitons ceux qui n'en ont pas à en adopter un plutôt que de l'acheter ». Car les occasions de dons ne manquent pas.

    Ces derniers mois, l'association a réussi à replacer 54 chatons. « Nous pouvons aussi aider les gens à retrouver leur chat perdu, tatoué ou pas. Par le fait de notre réseau de connaissances et de nos repérages. Ce n'est pas garanti, mais l'efficacité est prouvée. »

    ASSOCIATION GRAULHETOISE SAUVEGARDE DE l’ANIMAL (AGSA)
    SIADOUS Elisabeth
    05-63-34-56-63
    siadous@wanadoo.fr
    Défense des animaux, aide aux personnes démunies pour qu’elles puissent les garder, stérilisation des chats errants

    (Source : d'après l'article publié le 24 août 2011 sur ladepeche.fr et le site de la mairie de Graulhet.)

     

    Baisse des adoptions

    Même son de cloche du côté de la SPA d'Albi.

    Le refuge de la Société Protectrice des Animaux du Garric n'a en effet jamais accueilli autant d'animaux depuis sa création. 30 arrivées par mois en moyenne ! Le gros problème : la baisse des adoptions.

    « Jamais depuis la création du refuge du Garric, nous n'avons eu 200 chiens dans notre enceinte », se désole le directeur. Il jongle jour après jour pour trouver des solutions, permettre que les adoptions soient plus nombreuses. « Imaginez, nous avons accueilli 783 animaux en 2010. Pour 2011, nous en sommes déjà à 304. » La très grande majorité des pensionnaires sont des chiens et des chats. Reste l'exception, la curiosité. « Nous venons d'accueillir un furet. On a eu aussi des ânes, des moutons. »

    Ici, les animaux restent tant qu'ils n'ont pas trouvé un maître. L'euthanasie n'existe pas. « Certains chiens sont là depuis 4 ans. Il faut avouer que derrière des barreaux, c'est très long » reconnaît le directeur.

    Mais pour quelles raisons certaines personnes vont-elles jusqu'à abandonner leur animal ?

    « Les causes sont multiples. La crise économique, le divorce. Il y a aussi les propriétaires qui se lassent. Un chiot, c'est sympathique. En grandissant, il demande plus d'attention, de soins. Ces maîtres n'ont plus la volonté de leur consacrer du temps. » Une situation qui a tendance à rendre le directeur de la SPA irrascible. « On essaie par tous les moyens de les dissuader de ne pas les abandonner. Mais le plus souvent, leur décision est déjà prise. » Reste le balancier des adoptions. « Pour les jeunes chiots et chatons, pas de problème. C'est plus compliqué pour les vieux et grands chiens. Et pourtant. Ce sont ceux avec qui les propriétaires ont le moins de travail. Mais la mode des petits chiens a la vie dure. »

    Si vous désirez adopter un chien ou un chat, n'hésitez pas à vous rendre au Refuge du Garric (à la sortie du Garric, route de Valdériès), ouvert du lundi au samedi de 10h30 à 12h et de 14h à 18h. Tel : 05 63 36 51 92, e.mail : spa81@wanadoo.fr.

    Les animaux vous y attendent. Nombreux.

    (Source : d'après l'article publié le 9 juillet 2011 sur ladepeche.fr .)

     

     Au chenil municipal de Castres, le constat semble un brin plus optimiste. Si la présidente de l'Association castraise pour la protection des animaux se félicite du (léger) recul des abandons par rapport à l'année passée, elle constate que les adoptions ont également un peu régressé sur la même période. Sur 154 chiens accueillis entre mai et la mi-août, « une centaine sont repartis, 72 ont été repris par leurs propriétaires, 28 seulement ont été adoptés contre 48 en 2010 ».

    (Source : d'après l'article publié le 29 août 2011 sur ladepeche.fr .)

     


    votre commentaire
  • Tarn

     

    Comme c'est le cas depuis trois étés déjà, de plus en plus de Tarnais ont la désagréable surprise de constater que des frelons asiatiques ont fait leur nid dans leur jardin. On en signale à Carmaux, à Garrigues et un peu partout dans le département.

    Alerte aux frelons (août 2011)
    (photo wikipedia sous licence GFDL by BlueGinkgo)

    Ce fut tout dernièrement le cas au hameau des Salvages, commune de Burlats : un nid imposant s'était juché au sommet d'un chêne. Des dizaines de frelons de couleur orangée rayée de brun virevoltaient à longueur de journée autour des maisons riveraines. Le propriétaire des lieux a sollicité une entreprise du Tarn spécialisée, qui s'est mise rapidement à pied d'œuvre. Car avec ces insectes, plus gros que leur homologue européen, mieux vaut ne pas tarder à faire appel à des professionnels : il est en effet vivement déconseillé de procéder soi-même à ces enlèvements, les piqûres pouvant avoir de graves conséquences.

    Grosse guêpe de Chine

    « Avec ce frelon asiatique, nous n'arrêtons pas, indique le gérant de la société. Dernièrement, nous étions à Carmaux. Le nid était installé à 36 mètres dans un platane. Nous en sommes à plus de 50 interventions sur le Tarn. Notre activité, cette année, est donc en nette progression. Toute la vallée du Tarn est touchée, partout où il y a des rivières et des ruisseaux. »

    L'un des problèmes avec la prolifération de cette grosse guêpe (Vespa velutina) venue de Chine en 2004 - vraisemblablement via un producteur de bonsaï installé dans le Lot-et-Garonne -, c'est qu'elle est un féroce prédateur de nos abeilles ! « Elles sont remontées par la Garonne, précise son collaborateur. Et ce n'est sans doute pas fini, car les nids arrivent à maturité fin octobre. Les colonies comptent alors plus de 5 000 individus. Celui-ci doit bien compter plus de 3 000 frelons, le nid faisant plus de 50 cm de diamètre. Un nid où doivent se trouver plusieurs femelles… prêtes à pondre pour la plupart l'an prochain. »

    Eh oui, c'est l'une des particularités des frelons : la polygamie, qu'il paie de sa mort à l'automne finissant. Autre particularité : il a la capacité de reconstruire un nid si l'on détruit le sien. Et n'a aucun prédateur naturel en Europe...

    « Ces cloches de cellulose sont faites de cinq à six galettes l'une sur l'autre, remplies de nids et des couvains de larves, ajoute le gérant. Nous sommes agréés pour la destruction des nids via une charte de qualité. Nous utilisons de la permethrine, inoffensive pour tous les animaux à sang chaud. La molécule leur détruit le système nerveux. Ce produit agit par contact. Les frelons se touchent les pattes pour se reconnaître ; ils se contaminent. On asperge le produit à distance sur et dans le nid. Les mésanges finiront le travail en mangeant les larves qui auraient survécu. »

    Un conseil, si vous découvrez un nid dans un arbre : ne sciez jamais la branche avec l'intention de la brûler et ne tirez jamais sur le nid ! Adressez-vous à votre mairie, qui vous donnera les indications utiles et vous orientera vers les professionnels de votre région.

    A titre d'exemple, le coût de l'intervention de la société carmausine s'élève à 110 € (TVA à 19,6%… ramenée à 5,5 % si l'intervention se fait sur une maison de plus de deux ans).

    117 € le nid

    Lorsque les sapeurs-pomiers acceptent d'intervenir (selon les départements et dans des cas particuliers nécessitant la grande échelle), la destruction d'un nid de guêpes ou de frelons est facturée 117€. L'intervention, qui n'est pas traitée dans l'urgence, s'effectue en général en fin de journée pour plus d'efficacité. Mais le plus souvent, les pompiers renvoient vers des sociétés privées agréées par la direction régionale des arbres et forêts, dont les tarifs peuvent dépasser les 500 euros en cas de recours à une nacelle.

    Alerte aux frelons (août 2011)
    (Photo DDM)

    Les conseils de la mairie de Lisle-sur-Tarn

    Que faut-il faire ?...

    -> REPERER les nids : de grande taille (environ 1 m de haut pour 80 cm de circonférence), ils sont généralement accrochés à une hauteur conséquente (à plus de 12m) mais le frelon asiatique peut également nidifier dans un bâtiment ouvert ou un creux de muraille.
    Le repérage des nids est plus aisé au printemps lorsque les arbres sont dépourvus de feuillage.


    -> INFORMER les Services Municipaux de leur localisation.

    La Mairie
    adressera au propriétaire du lieu d'implantation du nid un courrier informatif sur les caractéristiques du frelon asiatique et sa dangerosité.

    Le propriétaire
    garde le droit de faire détruire ou non le nid de frelons par l'entreprise spécialisée de son choix qu'il devra rétribuer.

    Ce qu'il faut savoir aussi...

    ->  L'action se déroule en deux temps : destruction de la colonie puis destruction du nid pour l'élimination des larves et des produits insecticides utilisés. 

    ->  La destruction des nids au fusil est fortement déconseillée car elle n'entraîne pas la destruction complète de la colonie, laquelle prolifère très rapidement ailleurs.
    Elle peut déclencher une réaction de défense groupée des frelons et s'avérer très dangereuse pour les personnes se trouvant à proximité.

    ->  Idéalement, la destruction des nids repérés au printemps doit se faire avant les premières gelées car les nids sont désertés par les reines reproductrices en hiver.

    A l'origine d'accidents de la route.

    Les frelons suscitent une telle panique chez certains d'entre nous qu'ils se retrouvent à l'origine d'accidents de la route. Ainsi, deux accidents insolites et spectaculaires ont eu lieu ce lundi 22 août 2011 dans le Tarn-et-Garonne : un cyclomoteur qui plonge dans un ravin de 15 mètres de profondeur et un conducteur qui perd le contrôle de son fourgon et percute un poteau électrique à cause d'un frelon introduit dans l'habitacle...

    Première piqûre mortelle

    Mais ce n'est rien comparé à ce qui s'est produit samedi 20 août, vers 23 heures, à Lherm dans la banlieue de Muret : un homme de 38 ans, piqué à la main par un frelon alors qu'il faisait un barbecue dans son jardin, est décédé quelques minutes plus tard (arrêt respiratoire ou choc allergique). C'est la première victime d'un frelon asiatique dans la région (le 3e en France cette année).

    « Lorsque l'on est victime d'une piqûre de guêpe, d'abeille ou de frelon, il faut au plus vite approcher de la plaie une source de chaleur (le bout incandescent d'une cigarette) car le venin est thermolabile (il est détruit par la chaleur). On peut ensuite prendre des antihistaminiques (type Zyrtec ou Aerius) et aux premiers symptômes inquiétants, appeler le 15 », conseille un médecin de Colomiers.

    Pour rappel, 15 personnes en moyenne décèdent chaque année en France des suites d'une piqûre de guêpe, d'abeille ou de frelon.

    A Toulouse

    A Toulouse, les attaques de frelons se sont répétées ces derniers mois. Ainsi, les habitués du Jardin des Plantes ont récemment découvert une petite pancarte « Attention nid de frelons asiatiques » près des jeux pour enfants. Le périmètre avait été sécurisé à l'aide de rubans rouge et blanc. D'après la mairie, une société spécialisée est intervenue sur place durant la nuit de vendredi 2 à samedi 3 septembre pour pulvériser l'essaim, perché à plus de 6 mètres, tout en haut d'un arbre du jardin du Muséum d'histoire naturelle. Le nid sera enlevé cette semaine par le service des espaces verts. C'est la deuxième fois de l'été qu'un nid de frelons est repéré dans le plus grand parc de Toulouse. Début juillet, des jardiniers et une promeneuse avaient été piqués près de la passerelle du Jardin des plantes, qui avait été fermée plusieurs jours. Début septembre, c'est le groupe scolaire Olympe-de-Gouges à Toulouse qui est menacé par des frelons asiatiques qui « tournent autour de l'école et viennent butiner les vitres », d'après la directrice.

    « Les services ont été appelés 72 fois depuis le mois de mai pour des frelons asiatiques, indique la mairie de Toulouse. 25 nids ont été traités sur le domaine public, et 47 chez des privés, à leur charge. Ce type d'intervention est facturé entre 119,60 € et 538,20 € s'il faut une nacelle.

    Depuis que les pompiers n'ont plus mission d'intervenir pour les invasions de guêpes, les particuliers sont très désemparés face à ces nids qui peuvent atteindre la taille d'un gros ballon et font leur apparition quasiment du jour au lendemain.

    Un piège à frelons révolutionnaire

    Abat-guêpeApiculteur à ses heures perdues, un retraité s'est intéressé aux accidents occasionnés par les piqûres des hyménoptères (guêpes et frelons).

    « J'ai remarqué d'emblée que, souvent, l'insecte têtu qui s'invite à table, à un pique-nique, dans la maison éclairée le soir ne devient un danger que par suite de l'affolement dont on fait parfois preuve à cette occasion. Pour le cas de Lherm, la victime a voulu se débarrasser de l'insecte en agitant un torchon. Il ne faut pas affoler la bête » recommande Francis Ithurburu.

    À partir de ce constat, l'idée lui est venue de s'inspirer de ce que font certains reptiles et batraciens pour capturer leurs proies avec leur langue engluée. Le retraité a donc mis au point une baguette collante à son extrémité, baptisée non sans une pointe d'humour « l'abat-guêpe magique » ; magique car la façon dont on se protège et se débarrasse des insectes indésirables est déconcertante de facilité. « Fini l'excitation, les cris, les coups de torchon, casquettes ou autres tapettes à mouche » plaide l'inventeur de cet ingénieux procédé. Il a reçu le soutien du PDG de PCE (Plastique et Composites Engineering), une entreprise de Vierzon spécialisée dans la fabrication de pièces plastiques. Depuis la semaine dernière, l'abât-guêpe est fabriqué puis commercialisé.

    « D'une conception technique simple, le faible coût de cet appareil devrait permettre une mise sur le marché à un prix incitant la dotation de tous les ménages, restaurants magasins d'alimentation » explique le responsable de l'entreprise. Non toxique, anallergique, inodore, incolore, la partie active du dispositif présente des qualités très écologiques et évite l'usage excessif des bombes insecticides. « La présentation théorique du dispositif a pu engendrer un certain scepticisme amusé. En revanche, la démonstration pratique de son efficacité a suscité l'enthousiasme, chacun souhaitant immédiatement se le procurer » conclut Françis Ithurburu.


    Démonstration de l'abat-guêpe sur youtube.com

     

    (Sources : d'après les articles publiés les 23, 25 août, 3 et 4 septembre 2011 sur ladepeche.fr et le site de la mairie de Lisle-sur-Tarn.)

     


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique