• Tarn

     

    Ce lundi 5 septembre, plus de 65 000 élèves ont fait leur rentrée dans le département du Tarn, dont près de 30 000 dans les écoles maternelles et élémentaires. Mais avec la réduction annoncée du nombre d’enseignants, syndicats enseignants et associations de parents d’élèves s’alarment.

    Une rentrée scolaire compliquée (5 septembre 2011)
    (Illustration maressourcerie.fr)

     
    28 à plus de 30 enfants en maternelles, des classes de 6e surchargées et une grève dès la rentrée à Lavaur. Avec l'absence de recrutement d'aides administratifs et d'auxiliaires de vie scolaire, la rentrée s'annonce effectivement « compliquée ».

    Mardi dernier, la première réunion de rentrée entre les représentants syndicaux et Éric Tournier, inspecteur d'académie, avait donné le ton . Éric Tournier a annoncé qu'il n'y aurait aucune embauche d'aides administratifs après avoir promis 130 recrutements, en juin, aux parents du réseau des défenseurs de l'école.

    Face aux syndicats enseignants, Éric Tournier a précisé que les personnes en fin de contrat ne seraient pas remplacées et que les embauches promises étaient gelées. Les auxiliaires de vie scolaire, chargés d'accompagner les élèves handicapés, ne sont maintenus que pour 6 mois sans nouveaux recrutements prévus. « C'est à la limite de la malhonnêteté. Les directeurs d'école vont tomber de haut » s'insurge Yves Chapron, responsable départemental de l'UNSA 1er degré. « Dans la plupart des écoles, les directeurs ont des décharges partielles. Sans aide administrative, qui va répondre au téléphone, qui va ouvrir les portes ? »

    « On a le même nombre d'enfants scolarisés qu'en 1984 mais, en 25 ans, on a perdu 140 enseignants dans le Tarn » renchérit Robert Couffignal, secrétaire départemental de la F.S.U., principal syndicat d’enseignants.

    Tensions à Lavaur

    Parmi les points chauds, la rentrée dans les écoles de Lavaur s'annonce agitée avec, dès ce matin, les enseignants des trois écoles maternelles et élémentaires en grève. Elle sera même finalement reportée au lendemain. Selon les chiffres du Snuipp, les maternelles de la ville affichent d'ores et déjà une moyenne de 29 enfants par classe, voire 30,75 aux Clauzades. Ainsi que des effectifs qui explosent au collège, en classe de sixième. A midi, une centaine de parents ont organisé un pique-nique revendicatif devant la mairie de Lavaur. Du jamais vu dans le Tarn.

    Tanus, Marie Curie et Louisa Paulin à Saint-Juéry, Jean-Jaurès à Cagnac,… la liste des maternelles où les effectifs atteindront et dépasseront les 28 élèves par classe n'en finit pas de s'allonger. La maternelle Louisa Paulin à Albi risque d'ores et déjà de dépasser les 30 enfants par classe.

    Appel unitaire à la grève le 27 septembre

    A Graulhet, le dispositif de « réseau éclair », ex-réseau d'éducation prioritaire, était déjà loin de faire l'unanimité, que ce soit à l'école ou au collège. Le rattachement au réseau de l'école de l'Albertarié, mais avec un délai d'un an avant l'application du seuil protégé à 25 élèves, ne devrait pas arranger les choses.

    « Ce que le maire de Graulhet découvre, c'est qu'il n'y aura pas le nombre suffisant de postes pour accueillir les deux ans… » résume Yves Chapron.

    « Le budget qui arrive sera le même que l'an dernier. On était déjà à l'os, je ne sais pas ce qui va rester à rogner l'an prochain » conclut Robert Couffignal. L'inspecteur d'académie souhaite réunir le même jour, jeudi 8 septembre, le conseil départemental de l'éducation nationale et le comité technique paritaire pour entériner ses décisions. « On veut bien être une instance paritaire s'il y a quelque chose à discuter. Sinon, ce n'est pas la peine d'y aller » estime pour sa part Yves Chapron. Éric Tournier a évoqué sa présence au lycée Clément-de-Pémille le jour de la rentrée. Il peut compter sur le comité d'accueil.

    Peu de marge d'ajustement

    10 ouvertures, 25 fermetures, 4 postes en réserve pour les ajustements : telle était la situation prévue à la sortie, en juin. En l'absence de financement des formations l'an dernier, 5 postes d'enseignants spécialisés restent vacants et pourront au moins servir à combler quelques manques. Sur ce tableau bien noir, Éric Tournier a maintenu le dispositif mis en place par Michel Azéma, son prédécesseur, pour assurer un accompagnement aux jeunes enseignants qui se retrouveront en poste sans formation.


    (Source : d'après l'article publié le 5 septembre 2011 sur ladepeche.fr et l'article publié le 2 septembre 2011 sur letarnlibre.com.)

     


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  • Briatexte

     

    Samedi 3 septembre à partir de 14h, Sandrine et Wilfried organisent leur deuxième défilé de mode dans leur magasin de prêt-à-porter. Une dizaine de mannequins et quelques enfants présenteront la collection automne/hiver.

    « Nous avons choisi des habitants de Briatexte pour défiler, ce sont pour la plupart des clients fidèles qui n'ont pas hésité à représenter des marques qu'ils aiment et portent au quotidien ».

    Il y en a pour tous les goûts, côté flashy pour les esprits jeunes, tons plus doux pour des personnes plus discrètes… Une collection qui va jusqu'à la taille 52. Le magasin est situé au 35 avenue Abel Rolland.

    Le Comité des Fêtes de Briatexte sera partenaire de ce défilé : « Nous avons été séduits par la gentillesse et la générosité de Sandrine et de Wilfried qui nous sponsorisent pour nos fêtes. Nous apprécions leur boutique où nous sommes très bien accueillis et conseillés : on a plus l'impression d'être à la maison entre copains que dans un magasin où on n'ose pas sortir de la cabine d'essayage. »

    Ce côté familial se retrouvera dès le matin pour les répétitions et à midi, où les mannequins se restaureront autour d'un buffet avant l'effervescence du défilé.

     

    (Source : d'après l'article publié le 3 septembre 2011 sur ladepeche.fr)

     


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  • Tarn ****   dossier complet (photos, vidéos, dernier état des lieux, témoignages, explications, conseils) ****

     

    Mercredi 31 août, vers 18 h 45, un violent orage de grêle et de pluie s'est abattu sur le Carmausin (nord du Tarn), touchant en particulier les communes de Carmaux, Saint-Benoît-de-Carmaux, Rosières et Monestiés.

    Viloents orages sur le Carmausin (31 août 2011)
    (photo Dépêche du Midi / E.R.)

    L'orage, aussi bref que violent, s'est ensuite déplacé vers le nord du département. Il n'y a eu heureusement aucune victime mais des dégâts importants ont été constatés. A Rosières, le clocher de l'église est en partie détruit, frappé par la foudre. A Saint-Benoît-de-Carmaux, c'est le plafond d'une salle de spectacles qui s'est effondré, tandis qu'une crèche et la mairie étaient inondées. A Tanus, 40 mm d'eau sont tombés en une heure et, à Carmaux, de nombreuses caves ont été inondées. Partout, dans le Ségala carmausin, les sapeurs-pompiers sont intervenus à de nombreuses reprises pour des opérations de dégagement et d'épuisement de cave. A Monestiés, à 21 h, une centaine de pompiers étaient encore mobilisés autour des nombreuses voitures en stationnement emportées par les eaux.

    L'épisode n'a duré que quelques minutes mais de gros grêlons ont fait des dégâts sur les toitures, les serres et les jardins sur un secteur très localisé.

    Grêlons à Carmaux (31 août 2011)
    (photo coeuralbigeois)

    « Le vent a commencé à souffler très fort, confiait hier soir une habitante de Saint-Benoît-de-Carmaux, puis la grêle est arrivée. Ça cognait sur le double vitrage qui a résisté, heureusement, et notre chat est arrivé trempé et effrayé. Notre jardin est dévasté. »

    Vers 19 h 30, il pleuvait encore mais le plus gros de l'orage était passé. Un autre témoignage, à Carmaux, faisait état d'une véritable piscine au bas de la rue de la Verrerie. Hier soir, il était encore trop tôt pour évaluer les dégâts dans le secteur de Carmaux et de Saint-Benoît.

    « Il s'agit d'un épisode de pluie et de grêle dont l'intensité n'était pas prévisible par les services météorologiques. Les maires des villes touchées sont en train de recenser les dégâts », a précisé hier soir la préfète du Tarn, Marcelle Pierrot.

    A l'heure actuelle, aucun blessé n'est à déplorer mais on a frôlé le drame. Certaines communes sinistrées ont déjà demandé leur classement en catastrophe naturelle.

    Violents orages sur le Carmausin (31 août 2011)
    L'orage du 31 août vu depuis le nord de Castres
    (superbe photo de manutarn)

     


    Vidéo du 20h de TF1

     

    FlècheVoir les autres vidéos sur les sites france3.fr, france2.fr, tf1.fr et bfmtv.com.

     

    (Source : d'après les articles publiés le 1er septembre 2011 sur ladepeche.fr et sur le site france3.fr)

     

    Complément des 2 et 3 septembre 2011

    Carmaux : Des sinistrés par dizaines. Dans la cité minière, où il est tombé 65 mm en trois quarts d'heure (!), l'eau a tout envahi jusqu'au centre ville. Au moins une quinzaine de commerces et agences bancaires ont dû fermer hier pour nettoyer. « On s'est retrouvé en quelques secondes avec 20 cm d'eau. Nous sommes en train d'évaluer le préjudice, sachant qu'une partie du stock est détruite. Nous attendons maintenant le passage de l'expert», explique la gérante d'un magasin de sport rue de l'Hôtel de ville. Avant de s'interroger : « On ne sait pas encore si cet événement sera classé catastrophe naturelle ». Des dizaines de particuliers ont également subi des sinistres sur leur habitation (écoulements d'eau et de boue) ou leur véhicule, endommagés par les grêlons : le plus spectaculaire s'est produit avenue du Roucan où la terrasse d'une maison surplombant le Cérou a été carrément emportée dans la rivière. Le maire Alain Espié a d'ores et déjà demandé le classement de sa commune en catastrophe naturelle.

    Violents orages sur le Carmausin (31 août 2011)
    Terrasse et piscine détruites, avenue du Roucan
    (photo Dépêche du Midi)

    Saint-Benoît : De mémoire de Bénédictin, un tel déchaînement atmosphérique ne s'était pas produit depuis plusieurs décennies. Le bilan est impressionnant. Aux écoles de Fontgrande, c'est la désolation : verrière de la toiture cassée, sous-sol inondé, plafond, buanderie et couloir de la maternelle également endommagés. La halle des sports et la salle des fêtes n'ont pas été épargnées mais les plus gros dégâts ont été constatés à la mairie, au bureau de Poste, à la Maison des Associations et à la crèche des « Petits Loups ». Au centre de loisirs de la Roucarié, le sol des chalets et les murs de la cuisine ont subi des dégradations. À la Babinière, une habitante et ses enfants ont dû être évacués et relogés d'urgence, leur maison étant dévastée. La cité de Fontgrande a elle aussi été lourdement touchée : jardins et caves inondés, arbres et vérandas arrachés ainsi que des monceaux de feuilles place du Millénaire où l'eau a dévalé depuis les hauteurs du village. La commune, qui croule sous les déclarations de sinistre, a demandé son classement en catastrophe naturelle.

    Monestiés : C'est le secteur de Canitrot qui a le plus souffert : le ruisseau de Venteille, à sec tout l'été, s'est transformé en torrent de montagne mercredi soir. Il faut dire qu'un véritable déluge s'est abattu vers 19 heures sur ce secteur. « Un habitant du hameau a relevé 90 mm et un autre 110. Au barrage de la Roucarié, il est tombé 86 mm… et tout ça en une heure et demie », rapporte Didier Goulesque. L'adjoint au maire de Monestiés, en arrivant vers 20 h 15 au pont de la Babinière, aurait pu être témoin d'un drame. Quelques minutes plus tôt, une habitante de Canitrot, qui rentrait chez elle avec ses deux enfants, a bien failli être emportée par la vague. « En s'engageant sur le pont, elle avait l'eau au niveau du rétroviseur. Heureusement, elle a eu le réflexe d'enclencher la marche arrière pour revenir sur la route principale. » C'est sur cette RD 91 que trois véhicules avaient été emportés quelques minutes plus tôt. Heureusement, ils étaient vides d'occupants mais, pour le vérifier, les pompiers de Carmaux ont fait appel aux plongeurs. « Ces trois voitures se sont bloquées sous le pont et ont formé un embâcle, ce qui explique le phénomène de vague et les dégâts chez les riverains. »

    Dans le bourg de Monestiés, le groupe scolaire et la maison de retraite « Plaisance » ont subi des dégâts. Au « Domaine », les impacts des grêlons ont laissé des traces sur les carrosseries des véhicules du personnel de service tout comme chez le garagiste qui en comptabilisait une dizaine hier. À la pharmacie, la réserve a été inondée et l'eau s'est écoulée par le local d'accueil des clients sans faire trop de dégâts. Mais l'enseigne lumineuse n'a pas résisté à la bourrasque. À la boulangerie, le stock de farine a été envahi par 15 cm d'eau. Hier après-midi, l'office notarial était grand ouvert, non pas pour une journée portes ouvertes mais pour assécher le rez-de-chaussée. À l'extérieur, les minutiers étaient exposés au soleil sur un muret pour faire disparaître les traces d'humidité. Les sinistrés espèrent maintenant que les communes de Saint-Benoît et Monestiés seront reconnues en catastrophe naturelle.

    Violents orages sur le Carmausin (31 août 2011)
    (photo france3.fr)

    Rosières : Comme si on avait bombardé l'église... « J'ai entendu un gros boom. Je peux même vous dire à quelle heure la foudre est tombée puisque je l'ai noté. C'était 19 h 20. » Comme Pierre, les habitants de la rue de la mairie, à Rosières, ont sursauté mercredi soir, au plus fort de l'orage qui a touché le nord de la commune. « Certains riverains ont aperçu une boule de feu », rapporte le maire Alain Astié. C'est sur le clocher de l'église que la foudre est tombée. Les dégâts, impressionnants, ont fait la « Une » des journaux télévisés hier. Des tuiles en ardoise et des éléments de charpente ont été éparpillés à plusieurs dizaines de mètres alentours. « Il y a des morceaux de bois jusque dans le cimetière. On est vraiment heureux qu'il n'y ait pas de blessés », souligne le maire, imaginant le drame qui aurait pu survenir si quelqu'un avait été sur la trajectoire d'un des débris du clocher, pulvérisé par la foudre. « Notre souci dès mercredi soir a été de sécuriser les abords de l'église, pour éviter que quelqu'un ne prenne une ardoise sur la tête ». Si le clocher est éventré, si l'installation électrique (notamment celle qui actionnait les cloches) est hors service, le reste du bâtiment ne semble pas avoir trop souffert. « Dès ce soir (N.D.L.R. : hier soir), une entreprise de Mirandol va passer pour évaluer les dégâts. C'est celle qui avait réparé le clocher il y a une dizaine d'années », indique Alain Astié. De leurs côtés, les employés communaux s'activent au chevet de l'église Saint-Eugène. « Il faut tout remettre en ordre car il y a un mariage samedi. »

    Eglise de Rosières après l'orage (31 août 2011)
    (Photo Dépêche du Midi, J. M. Lamboley)

    48 heures après l'assourdissant coup de foudre qui a endommagé le clocher, les corps de métiers se succèdent au chevet de l'église de Rosières. Intervenu dès jeudi matin, l'expert d'assurance a donné le feu vert pour les premières interventions à réaliser en urgence. Patrick Foulché, couvreur zingueur à Mirandol, était à pied d'œuvre hier. « Il connaît bien l'édifice puisque c'est lui qui avait refait la toiture de l'église il y a 10 ans et le clocher il y a 25 ans », rappelle le maire. « Là, il nettoie et sécurise toute la partie église. Ce qu'il avait posé a bien résisté au choc de l'orage mais il a enlevé de grosses planches et des clous, dont on se demande comment ils ont atterri là. » Comme le maire de Rosières le redoutait, la foudre a causé de gros dégâts à l'installation électrique. « Le mécanisme des cloches sera à refaire. » Un électricien est intervenu en urgence jeudi pour remettre le courant. Ainsi, le mariage programmé ce samedi pourra être célébré sous la nef de l'église Saint-Eugène. Bien sûr, des travaux plus conséquents seront nécessaires pour le clocher. « On a deux options : soit monter un échafaudage classique, soit déposer le haut du clocher avec une grue. C'est sans doute cette seconde solution qu'on choisira », indique le maire. La semaine prochaine, une entreprise d'Albi installera une nacelle de 40 mètres pour la mise en sécurité du clocher. D'ici là, le barriérage sera maintenu aux abords de l'édifice.

    Un phénomène très rare

    À Météo France, on a bien sûr suivi ces intempéries avec attention. « Cette cellule orageuse s'est développée à partir de 18 heures au nord de Villeneuve-sur-Vère et à l'est de Monestiés. Elle s'est ensuite lentement déplacée vers Tanus et Mirandol en s'affaiblissant », indique le chef du centre Météo France d'Albi, qui donne des chiffres impressionnants : « Notre station de Tanus a relevé 40 mm de pluie en 1 heure et celle de Trévien 70 mm en 1 h 30. Des grêlons de 2 à 3 cm ont été observés à Carmaux, Rosières ou Saint-Benoît. Le vent n'a pas atteint les 100 km/h mais par contre l'activité électrique a été intense puisqu'on a compté plus de 300 impacts de foudre dans un rayon de 20 km autour de Carmaux. » Pour l'expert, l'orage de mercredi soir est à classer dans « les phénomènes qu'on ne voit que tous les 10 ans ».

    Un autre expert, le responsable du site meteo81.fr, avance ses explications sur son site : "Plusieurs éléments sont entrés en jeu. Le flux de sud-est chaud et humide a entretenu l'instabilité mais a aussi bloqué l'évacuation de la cellule orageuse vers l'est (orage stationnaire). En basse couche, le flux d'ouest, boosté par le relief du Ségala, a éjecté l'air chaud en altitude (et favorisé la) formation d'un cumulonimbus monstre. Le caractère stationnaire a provoqué des précipitations remarquables. Avec des intensités horaires localement et ponctuellement à plus de 400 mm, la lame d'eau est impressionnante. + de 150 mm (soit 2-3 mois de pluie) localement sur ce secteur en moins d'1 heure de temps."

    Et maintenant...

    C'est l'heure du nettoyage et des déclarations aux assurances. Les sinistrés sont invités à se rapprocher de leur mairie pour être informés des démarches à entreprendre. Ainsi, le service urbanisme de la ville de Carmaux recueille dès à présent les déclarations de sinistres pour la demande de reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle.

    Par ailleurs, les représentants de la CCI (Chambre de Commerce et d'Industrie) du Tarn et de l'UCIAC (Union des Commerçants et Artisans du Carmausin) étaient présents à Carmaux vendredi après-midi pour apporter leur soutien aux commerçants, évaluer les dégâts et répondre aux questions, à l'instar d'Agnès Poulain, responsable du pôle commerce à la CCI : «Dans un premier temps, il faut pour les personnes concernées déclarer rapidement leur sinistre à la mairie de Carmaux ». Même discours dans le communiqué de l'UCIAC : « Suite aux violents orages de la soirée du 31 août 2011 qui s'est abattu sur la région du carmausin et du ségala, l'UCIAC  vous informe qu'une cellule de veille et d'accompagnement a été mise en place. Si vous êtes concernés par des dégâts liés à ces orages, si la continuité de votre activité professionnelle est remise en cause ou en partie, si vous souhaitez un accompagnement pour la constitution des dossiers de déclaration de sinistres auprès de votre compagnie d'assurance, vous êtes invités à contacter le secrétariat de l'UCIAC au 05.63.76.87.74 ou le président Thierry ICHARD au 06.83.88.70.98.»

    Complément du 8 septembre 2011

    L'évaluation des dégâts causés par l'orage du 31 août n'est pas terminée mais, pour l'heure, six communes du Ségala carmausin ont officiellement déposé en préfecture une demande de reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle. Il s'agit de Carmaux, Saint-Benoît-de-Carmaux, Monestiés, Rosières, Labastide-Gabausse et Sainte-Gemme. Après avoir largement évoqué ci-dessus la situation dans les quatre premières communes citées, arrêtons-nous sur les deux dernières.

    À Labastide-Gabausse, la route départementale 7 qui relie Carmaux à Cordes a particulièrement souffert. « Un glissement de terrain s'est produit sous le bourg de Labastide-Haute. Une dizaine de mètres de route, avec des arbres, ont été emportés. Dans la vallée, une autre portion de la D 7 a été coupée par des coulées de boue », indique le maire Roland Mercier. La station d'épuration, toute neuve puisqu'elle a été inaugurée le 24 juin, a aussi subi des dommages. De la boue s'est déversée dans les fossés de clarification des eaux. Voilà pour le domaine public. La mairie de Labastide-Gabausse a aussi eu connaissance de dégâts chez les particuliers, avec des tuiles cassées par la grêle.

    « Mercredi soir, il a grêlé à 4 ou 5 reprises et chaque fois, les grêlons étaient un peu plus gros. À la fin, c'était des cubes de 5 cm sur 3, on n'a jamais vu ça », souligne le maire. Le plus gros sinistre concerne une entreprise vendant des selles de chevaux : le bâtiment a été inondé.

    La commune de Sainte-Gemme n'a pas été épargnée : les secteurs les plus touchés sont ceux de « La Moutette » et de « Soulières ». La station d'épuration et la voirie ont aussi subi des dégâts.

     

    (Source : d'après photo et article publiés les 2, 3 et 8 septembre 2011 sur ladepeche.fr)

     


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  • Graulhet

     

    Vick, un chien de recherche de la gendarmerie d'Albi, a retouvé une Graulhétoise âgée de 83 ans, qui avait disparu ce mercredi 31 août. Elle gisait, prostrée, à une centaine de mètres de son domicile.

    Habitant avec son conjoint dans un lotissement sur les hauteurs de Graulhet, la retraitée était partie vers 8h30 pour une petite balade sur les bords du Dadou. Ne la voyant pas revenir, son mari s'inquiète et alerte les gendarmes de Graulhet vers 12h30. Immédiatement, une procédure de disparition inquiétante est engagée ; 15 gendarmes se déploient sur le terrain avec enquêtes de voisinage et ratissage des rives du Dadou.

    Dans le même temps, il est fait appel à l'hélicoptère de la section aérienne de Toulouse. A 13 heures, l'hélicoptère se pose sur la piste de l'aéroport de Graulhet, embarque un gendarme de la brigade et survole la zone. Enfin, l'aide d'un maître chien du groupement de gendarmerie d'Albi est sollicitée.

    Le flair de Vick

    Une demi-heure plus tard, Vick et son maître sont à pied d'œuvre. Après avoir reniflé un vêtement fourni par le mari, Vick suit une piste. La recherche se révèle fructueuse puisque, peu après 14 heures, l'animal conduira son maître et les gendarmes jusqu'à la retraitée. Elle était tombée dans un trou, peu profond, mais suffisamment pour la blesser. Dans l'impossibilité de marcher, elle avait rampé jusqu'à une centaine de mètres de sa maison. Mais, à bout de force, son incroyable volonté avait fini par la lâcher.

    Elle ne bougeait plus quand les secours sont arrivés. Elle avait perdu espoir. Vick lui a sauvé la vie. Transportée par les pompiers aux urgences de l'hôpital de Lavaur, elle souffre de blessures aux jambes, mais ses jours ne semblent pas en danger.

    Claude Fita, le maire de Graulhet, déclarait hier soir : « Je me félicite de cette issue heureuse et je tiens à féliciter les forces de gendarmerie pour leur rapidité et leur efficacité. »

    (Source : d'après l'article publié le 1er septembre 2011 sur ladepeche.fr.)

     


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  • Briatexte

     

    Logo SCBC'est une saison singulière qui débute, pour la première fois depuis 10 ans, sans Jean Puech, « Nine », à la tête de l'équipe.
    Parti à Marssac, il a été remplacé par Jérôme Passebosc, toujours associé à David Tadritz. L'ouvreur va assurer les doubles fonctions de joueur et d'entraîneur dans un groupe qui a perdu Tissandié, Khattou et Malet, et qui a reçu le renfort de l'emblématique Jérôme Gilbert, de Roques et de Salem. L'ancien Zahir Boukemach, dont le départ à la retraite avait été fêté en fin de saison dernière, s'est laissé convaincre de rejouer un an de plus pour ne pas laisser le club doublement orphelin.

    Dans une poule mi-ariégeoise, mi-haut-garonnaise, de 2e série, le SC Briatexte a un bon coup à jouer, avec deux objectifs définis par Jérôme Passebosc. « Nous voulons revenir en finale de Midi-Pyrénées, la gagner cette fois et surtout, passer des tours supplémentaires en championnat de France ». Pour cela, les briatextois doivent terminer parmi les six premiers de la poule 2.

    Une ambition qui, compte-tenu du projet de jeu, ne paraît pas démesurée. « D'abord, les gars ont eu à s'astreindre à une grosse préparation physique. Mais, c'est surtout sur la technique individuelle, que la préparation de la saison repose. Ce secteur a été notre faiblesse les saisons précédentes. Nous sommes aussi adeptes du jeu de de déplacement, de la mobilité. Briatexte ne doit plus être qu'une équipe de défi et de jeu dans le petit périmètre ».

    Reste l'après-Nine. « Le message comme l'approche sont différents. Les gars ont l'air plus réceptifs, plus attentifs ».

    (Source : d'après l'article publié le 31 août 2011 sur ladepeche.fr.)

     


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